En cette période d’électrification des voitures et de facilitation de la mobilité, la voiture volante est toujours un concept intéressant. Celle-ci est depuis longtemps un serpent de mer, les concepts qui émergent n’étant souvent pas viables pour une production et une exploitation en bonne et due forme.
Le mythe de la voiture volante
La voiture volante fait rêver depuis longtemps, notamment à travers le cinéma. En 1982, on pouvait en voir dans Blade Runner, le film de cyber science-fiction de Ridley Scott avec Harrison Ford qui se déroule en 2019. Neuf ans plus tard, Marty McFly et Doc Brown envoyaient leur DeLorean en 2015 dans Retour le Futur 2. Là encore, les voitures étaient imaginées comme pouvant voler, à une date que nous avons aujourd’hui dépassée. Dans Le Cinquième Elément, on retrouvait de nouveau le mythe de la voiture volante peu avant les années 2000, dans un futur se déroulant cette fois plus de 200 ans plus tard.
Où en est son développement ?
Dans la réalité, on est loin de ce que l’on a pu voir dans Blade Runner ou Retour vers le Futur 2. La voiture volante est aujourd’hui peu développée, quelques constructeurs indépendants ayant mis au point des voitures avec ailes rétractables. Les premiers modèles ont évidemment un moteur thermique, puisque leur développement s’est fait sur plusieurs années. Aujourd’hui, la meilleure piste reste le moteur électrique, qui peut permettre des engins volants propres, malgré une autonomie encore limitée. En effet, les petits véhicules volants dépassent rarement les 100 à 150 kilomètres d’autonomie en vol pour le moment.
Pourquoi c’est compliqué
Les EVTOL, formulation anglaise pour « avion électrique à décollage et atterrissage verticaux », sont aujourd’hui ce qui se rapproche le plus des voitures électriques volantes. Il s’agit de petits avions, et bien que l’on ne puisse pas les considérer comme voitures, c’est un concept proche. Mais il illustre l’un des principaux problèmes de la voiture volante : elle se réserve pour le moment à des gens ayant le permis. Et même si ces véhicules proposent un décollage vertical, il y a des règles strictes en matière d’aviation, et il faut quand même un endroit propice aux manœuvres. Ces paramètres ralentissent forcément les investissements, et donc la possible démocratisation de ces technologies.